La coopérative scolaire, un formidable outil !

https://www.education.gouv.fr/bo/2008/31/MENE0800615C.htm

Une coopérative scolaire, sert avant tout à améliorer le quotidien de l’école, à récolter de l’argent pour que les classes puissent faire un voyage, une sortie, ou mener à bien un projet éducatif : autant de choses non inscrites dans les programmes et donc non prises en charge par l’Éducation Nationale ou par la municipalité.

Derrière ces coopératives, il y a les grands principes sur la gratuité de l’école et l’égalité de l’éducation.

La coopérative scolaire n’a pas pour vocation de se substituer aux obligations des collectivités territoriales concernant les charges d’entretien et de fonctionnement des écoles publiques. Elle ne doit contribuer ni à la réalisation de travaux, ni à l’achat ou à la location de moyens d’enseignement (photocopieur, manuels ou fournitures scolaires ), ni au financement des activités pédagogiques obligatoires intégrées dans le projet d’école et soumises au conseil d’école

L’idée de départ des coopératives scolaires est de faire travailler les enfants autrement, en les associant à la vie de leur classe, en les rendant acteurs.

La coopérative scolaire se présente ainsi comme l’outil légal permettant de financer des projets au sein de l’école. La coopérative scolaire est un regroupement d’adultes et d’élèves qui décident de mettre en œuvre un projet éducatif s’appuyant sur la pratique de la vie associative et coopérative.

Sa seconde ambition est de financer des actions de solidarité, de façon à ce qu’aucun enfant ne soit exclu d’une activité pour raisons financières.

La coopérative scolaire a pour objet, sous l’autorité permanente du directeur d’école (ou de l’instituteur s’il s’agit d’une coopérative de classe) :

- de créer et de développer parmi les élèves l’esprit de compréhension, d’entraide et de solidarité ; de resserrer les liens d’amitié entre l’école et les parents d’élèves ;
- de prendre soin des locaux scolaires, de les rendre agréables et confortables ;
- de pourvoir à l’entretien et à l’amélioration de la bibliothèque, du matériel scolaire, de l’équipement d’éducation physique et sportive, des appareils de projection de cinéma, de télévision et de reproduction sonore,etc. ;
- d’organiser des fêtes, des expositions, des voyages d’étude, des séjours en colonies de vacances, des échanges.

Elle vise ainsi à développer chez les enfants initiative, solidarité, respect des autres.

La gestion doit être transparente, les comptes sont soumis à des vérificateurs aux comptes présentés à l’ensemble de l’école ainsi qu’aux parents d’élèves. La circulaire de 1948 recommande l’affiliation à l’O.C.C.E (l’office central de la coopérative). L’OCCE garantit la traçabilité des fonds utilisés, puisque les coopératives scolaires doivent remettre un rapport d’activité et financier à l’association départementale, qui sera elle-même contrôlée par un commissaire aux comptes indépendant.

La coopérative scolaire est dotée d’un budget propre. Ses ressources proviennent du produit de ses activités (fête d’école, kermesse, spectacle …), de dons, de subventions et de la cotisation de ses membres. Les versements à la coopérative scolaire sont volontaires ; en aucun cas,  il n’est exigé de participation financière des parents conformément au principe de la gratuité de l’école publique. Aucun élève ne peut être écarté du bénéfice d’une activité financée par la coopérative scolaire au motif que ses parents n’ont pas participé à son financement. Mais l’aide que les parents peuvent apporter à la vie de l’association ne se limite pas à la seule contribution financière et ils prennent souvent une part active indispensable à la réalisation des projets de la coopérative.

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