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« En l’état, ce texte induit des pertes lourdes en termes d’horaires disciplinaires pour les élèves : suppressions de deux heures hebdomadaires en seconde et première, de 4 semaines de cours en terminale soient un total de 203 heures sur les trois ans du bac pro, l’équivalent de 7 semaines d’enseignement. Pour le ministre, le « choc des savoirs » en lycée pro s’illustrerait donc par moins d’école et plus d’entreprise » écrivent les organisations syndicales et la FCPE dans un communiqué de presse. « Alors que les épreuves professionnelles représentent de gros coefficients pour l’obtention du diplôme, 85 heures d’enseignement professionnel seraient supprimées en terminale. Le parcours distinct organise une inégalité de réussite aux épreuves, risquant aussi d’augmenter le décrochage de fin de parcours et de baisser le taux de réussite des jeunes au diplôme : certains élèves maintenus en lycée bénéficieront de la proximité de leurs enseignant·es quand celles et ceux en stage seront privé·es de période de révision. Tous ces bouleversements auront aussi un impact lourd sur les conditions de travail de l’ensemble des personnels exerçants en lycée professionnel ».
« Des questions majeures et centrales pour organiser la rentrée 2024 ont été posées et sont restées lettre morte faute de temps de la part des services pour rédiger des textes précis » ajoutent les membres de la commission spécialisée des lycées qui expliquent ne pas connaitre à ce jour « les modalités d’organisation de l’oral de projet qui nécessitera un texte réglementaire ».
Pour rappel, l’intersyndicale appelle à la grève le 12 décembre prochain.